On dit que les nouveautés trouvent leur sens après une génération. Le Marathon d’écriture déjoue tous les plans, refait chaque histoire à son rythme. Il est né chez nous, en 1991, dans l’amour des mots et avec le souffle d’une tempête. Cinq cents pages de folies ont raconté cet instant de magie noire d’encre.
Dès son deuxième pas, il a parcouru le Québec entier, invitant le pays sur le chemin des rêves. Dans toutes les régions, sous chaque paysage, se cachait l’éternel besoin de raconter l’infini. Au fil des printemps, des milliers d’étudiants de cinquante cégeps ont vécu un jour qui ne compte pas ses heures. Ce message de passion a traversé les mers, pour y inventer ses continents. Quelques beaux parleurs, de grands auteurs, des champions du crayon sont venus se joindre au convoi. Un par un, plus d’une centaine d’artisans des médias — écrivains, comédiens, journalistes, éditeurs — ont arrêté le temps pour nous parler du présent et de tout ce qui reste à dire. Avec eux, entre le soir et le matin, les mille et une nuits se content et se racontent dans l’atmosphère électrique des grands courants littéraires.
Le Marathon d’écriture intercollégial part dans tous vos sens et revient chaque fois comme l’enfant unique qui sait plaire pour toujours. Il confond les générations dans une aventure surréelle qui ne fait que commencer. Sa 20e édition donne le coup d’envoi à une nouvelle décennie d’inattendu, d’excès de délire et de lignes folles à lier.